Ouverture de la Bourse de Commerce

Le renouveau de la Bourse de Commerce avec la Collection Pinault est l’une des ouvertures les plus attendues de 2021. Cette nouvelle fondation doit accueillir la collection d’art de François Pinault, grand amateur d’art. Après Venise, François Pinault ouvre un nouveau lieu, cette fois à Paris, pour partager les trésors de sa collection d’art contemporain. La première exposition s’articule autour de la figure humaine, en montrant le travail de 36 artistes et près de 200 œuvres, en confrontant vedettes internationales et artistes prometteurs.

L’entrée du bâtiment amène dans la rotonde centrale avec, au centre, une sculpture qui paraît être du XVIe siècle. C’est l’œuvre de l’artiste Urs Ficher. Il s’agit d’une copie en paraffine de L’enlèvement des sabines de Jean de Bologne (1582), entourée de la statue d’un ami de l’artiste et de chaises, toujours en cire. À l’ouverture, ce samedi 21 mai, les mèches seront allumées et ces sculptures fragiles commenceront à se consumer rappelant « le caractère périssable des choses » , explique l’ex-ministre de la culture Jean-Jacques Aillagon, conseiller de François Pinault.

La Bourse de Commerce est un bâtiment circulaire au cœur du quartier des Halles, construit au XVIIIème siècle pour être la Halle au Blé de Paris. Le lieu est ensuite devenu l’un des sites de l’exposition universelle de 1889, puis la Bourse de Commerce avant d’abriter des bureaux de la Chambre de Commerce.

Le bâtiment historique a été revu par Tadao Ando. Sous la coupole de 35 m de haut, l’architecte japonais a conçu un cylindre de béton dont les murs mesurent plus de 9m et qui joue avec l’architecture d’origine jusqu’à la verrière et les fresques anciennes restaurées. Ce cylindre de béton permet aussi une circulation fluide entre les différents espaces d’exposition. L’architecte a voulu qu’«un nouvel espace s’emboîte à l’intérieur de l’existant», avec un escalier à double révolution dit des Meuniers.

La Bourse de Commerce n’aura pas les mêmes objectifs qu’un musée, censé présenter l’art dans toute sa diversité. Elle proposera aux visiteurs, à travers le regard et les choix du collectionneur, une expérience avec des œuvres qui questionnent notre temps.

L’ouverture est prévue le 22 mai

Les 22, 23 et 24 mai, de 11h à 19h, trois journées de portes-ouvertes gratuites sont ainsi organisées et se dérouleront dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, avec une réservation en ligne obligatoire.

Suite à ces journées portes-ouvertes, le musée sera ouvert tous les jours sauf le mardi, de 11h à 19h.

Compte-tenu des contraintes sanitaires, la réservation en ligne sera toujours nécessaire pour accéder au musée.

Toutes les informations : www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce

La Nuit Blanche, édition 2020

100 projets artistiques ont été retenus pour la nouvelle édition de la Nuit Blanche à Paris, qui aura lieu le 3 Octobre prochain.

20 installations à vivre dans les musées parisiens, comme le musée Bourdelle, Le Petit Palais ou le musée d’art moderne, et 42 propositions « off ».

Cette année des précautions particulières ont été prises pour respecter les consignes sanitaires, la programmation a été pensée essentiellement à l’extérieur, le port du masque sera obligatoire dans les espaces clos et les espaces ouverts

Mais attention, à cause du contexte sanitaire, les groupes peuvent être limités à 10 personnes ou alors avec une pré-réservation suivant les lieux.

Retrouvez toutes les informations sur www.quefaire.paris.fr/nuitblanche

Le festival Annecy paysages vous attend cet été !

« Cette édition d’Annecy paysages sera unique et épique parce que profondément nécessaire pour cet été 2020 » annonce Salvador Garcia, directeur artistique d’Annecy paysages. 

Une trentaine d’œuvres, créations et réactivations de pièces végétales et plastiques vous donnent rendez-vous à partir du 4 juillet !   

Annecy paysages, c’est une autre forme de rapport à la culture et à l’art dans l’espace urbain, une forme qui demande à prendre son temps, une forme qui réinterroge la place de l’individu dans la nature mais aussi sa place dans le collectif et la question de son statut : consommateur ou acteur de cette culture ? 

Annecy paysages, c’est aussi une série d’interrogations en forme d’essais sensibles sur la place de la nature et de l’art dans le développement urbain. Interrogations toutes sous-tendues par les besoins d’équilibre ville/ nature, de besoins d’un temps décéléré, de réflexions urgente sur la discrétion nécessaire à donner à nos traces et à nos empreintes, celles que nous laissons derrière notre développement individuel et collectif. Pour le public, pour la population, sortir enfin librement, parcourir les itinéraires proposés par le festival et découvrir les œuvres proposées dans les espaces naturels et patrimoniaux de la ville. Profiter de la promenade et… prendre son temps !

A retrouver sur www.annecy-paysages.com

Lu dans la newsletter du Journal de l’Architecte du 16 Juin 2020 –  www.lejournaldelarchitecte.fr

Dessiner la mode: l’ultime projet de l’architecte Claude Parent exposé à Paris

Le dernier projet de Claude Parent, disparu en Février dernier, est exposé à la Galerie Azzedine Alaïa à partir du 2 Septembre: il s’agit de plusieurs séries de dessins à l’encre de Chine, inspirés des créations du couturier, avec qui il était devenu ami. Cette expostion propose une facette méconnue de l’auteur de l’eglise Sainte-Bernadette de Nevers qui montre que les univers de la mode et de l’architecture ne sont pas si éloignés.

L’architecte Claude Parent, connu pour avoir conceptualisé avec le philosophe Paul Virilio la « fonction oblique », avait fait de l’illustration de mode au début de sa carrière, vers la fin des années 1940. Il avait éffectué son service militaire avec André Courrèges.

Le couturier Azzedine Alaïa a déjà consacré une exposition à son ami en Janvier-Février dernier, en présentant un dialogue entretenu par l’architecte avec son cadet qui fut son élève, Jean Nouvel, à partir de projet de musées non réalisés.

Les dessins exposés en ce moment à la Galerie Alaïa ont été réalisés entre l’été 2015 et quelques jours avant sa mort à 93 ans le 27 Février 2016. Une quarantaine de dessins sur feuilles blanches de format A4 sont disposés sur les murs de cette Galerie ouverte au public, attenante à la boutique du couturier, à deux pas de l’Hôtel de Ville à Paris.

Claude Parent avait entrepris une série de dessins de mode inspirés des créations d’Azzedine Alaïa. Seuls les vêtements sont dessinés: longue robe zippée, maneau, tailleur, parfois les chaussures, mais pas les visages ni les corps. Pourtant ces silhouettes noires paraissent en mouvement, traversées de lignes argentées, qui marquent une dynamique oblique.

L’architecte, qui avait travaillé à ce projet avec son petit-fils Lazlo, designer graphique, choississait ses modèles à partir des photos des collections du couturier, connu pour ses créations sculpturales sublimant le corps feminin. L’ensemble de ces dessins est présenté dans cette exposition: on y trouve des encres originales, des calques d’esquisses et des dessins inachevés, auxquels manquent le trait de la ligne et qui datent de quelques jours avant sa disparition, faisant de cet ensemble l’ultime projet de l’achitecte.

« Claude Parent, dessiner la mode », du 2 au 25 Septembre

Tous les jours de 11 à 19h.

Galerie Azzedine Alaïa, 18 rue de la Verrerie, 75004 Paris

L’esprit du Bauhaus au Musée des Arts Décoratifs à Paris

Du 19 octobre 2016 au 26 février 2017, le musée des Arts Décoratifs à Paris propose de retracer l’esprit du Bauhaus.

« Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat » écrit Walter Gropius dans son manifeste du Bauhaus. Fondé en 1919 à Weimar, dissout en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique de courte durée mais qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art du XXème siècle. Elle a été créée par Gropius pour rendre vie à l’habitat et à l’architecture au moyen de la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie.

Au travers de plus de 900 œuvres (objets, mobiliers, textiles, dessins, maquettes, peintures), replacées dans le contexte de l’école et témoignant de l’extrême richesse des champs d’expérimentation, l’exposition aborde en préambule le contexte historique et les sources qui ont permis au Bauhaus de voir le jour. Elle invite ensuite les visiteurs à suivre toutes les étapes du cursus des étudiants dans les différents ateliers de l’école. Elle se termine par une invitation à l’artiste Mathieu Mercier dont le regard porté sur les œuvres de ses contemporains (artistes, designers, plasticiens, créateurs de mode) témoigne de la permanence et de la vivacité de l’esprit du Bauhaus.

L’esprit du Bauhaus, Musée des Arts Décoratifs du 19 octobre 2016 au 26 février 2017
107 rue de Rivoli 75001 Paris
du mardi au dimanche de 11h à 18h, nocturne le jeudi jusqu’à 21h pour les expositions temporaires
www.lesartsdecoratifs.fr

>